Egalement Rémy Poulakis, un ténor lyonnais, très bon musicien, très bon chanteur et très bon accordéoniste, et une basse que j’ai découverte cet été, Sylvain Muster, qui est une grande basse lyrique. Il est vrai que dans cet ouvrage la basse a une partie développée et un peu exceptionnelle.
Lorsque vous dirigez le Stabat Mater de Dvořák, qu’est-ce qui oriente vos choix interprétatifs ?
Ce qui est central pour moi, c’est que le poème du Stabat Mater met en évidence la dignité de cette femme qui est au pied de la croix, et bien qu’elle soit la mère du supplicié, elle reste debout et supporte la douleur. Donc il y a une énorme, impressionnante dignité, et une façon de tenir la douleur à distance. Pour moi ce n’est pas fortuit que l’œuvre, dans sa dernière version, se termine par un
Alléluia, car la catharsis qu’Aristote vouait aux arts