En cabotage
entre Rhône et Saône...

Après Purcell et Haendel l’Angleterre a connu un tel vide dans la création musicale qu’elle a été qualifiée en 1904 de "pays sans musique" par un musicologue allemand !

La musique occupe pourtant une grande place dans la société anglaise du 19e s, mais il s’agit alors des œuvres de Schubert, Mendelssohn, Beethoven, Chopin… Les compositeurs locaux en sont absents, alors que leur savoir-faire et la pratique de leur musique souvent vocale, immédiatement plaisante et facilement jouée en salon ou en famille, sera déterminante pour la suite.

À la même époque, les chœurs scandinaves voient leur répertoire s’enrichir au sein de chorales devenues privées et des réunions amicales basées sur le modèle germanique. Une esthétique plus spécifiquement nationale se dessine : les compositeurs du Nord commencent à se tourner vers la nature, vers le folklore et la mythologie de leur pays afin de trouver l’inspiration. Au tournant du 20e s, les compositeurs nordiques se forment à l’étranger et des réseaux s’établissent entre musiciens du Nord de l’Europe.

L’Angleterre, quant à elle, connaît enfin un renouveau avec Edward Elgar, Gustav Holst, Ralph Vaughan Williams, Michael Tippett et surtout Benjamin Britten. Tous ces compositeurs ont en commun une passion et une connaissance approfondie de la musique folklorique et du chant choral.

On comprend la fascination des amateurs de musique chorale du monde entier pour la musique venue du Nord : des accords simples mais toujours enrichis par quelque note étrangère, une belle texture du son et une mélodie envoûtante et planante. L’influence apportée par les compositeurs britanniques du 20e s (musique pop. et savante confondues) y est perceptible.

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Ce programme de musique anglaise et scandinave sera proposé dans le cadre de Chœurs en lumière à la Croix-Rousse, un projet pour le 8 décembre initié par le COL.

Dimanche 8 décembre 2024 à 16 heures, Maison des Associations, 28 rue Denfert-Rochereau (Lyon 4e). Concert gratuit dans la limite des places disponibles. 

Aujourd’hui encore, les opéras de Verdi continuent de captiver les publics du monde entier grâce à leurs histoires passionnantes, leurs musiques émouvantes et leurs personnages mémorables. Giuseppe Verdi (1813-1901) est l’un des compositeurs d’opéra les plus influents et prolifiques de l’histoire de la musique. Il a écrit plus de 25 opéras appréciés et joués dans le monde entier, couvrant une large gamme de sujets, des tragédies intenses aux histoires d’amour passionnées en passant par des œuvres historiques et politiques.  

Pourtant, lorsqu’on parle d’opéra, on pense à beaucoup de choses… Mais certainement pas à un quatuor à cordes ! C’est le défi que s’est lancé le Quatuor Debussy, pour faire entendre autrement les puissantes masses sonores verdiennes. Défi relevé aussi par les voix du Chœur d’Oratorio de Lyon, à contre-courant de l'esthétique du "grand chœur" du 19e siècle, mais toujours à la recherche de l'esprit grandiose du maestro italien, venu nous parler à l'oreille...

L’occasion pour ce début d’année de vivre la musique différemment, en profitant de cette palette composée des cordes frottées et des cordes vocales, pour une expérience musicale plus captivante et immersive que jamais.

Samedi 11 janvier 2025 à 20h30 au Radiant-Bellevue de Caluire (69).

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Mardi 1er juillet 2025 à Viviers (07). Information à venir.

L’Oratorio fantastique est composé par Jean Françaix en 1939 et sera créé à Paris par Charles Münch. L'œuvre met en scène de manière sonore les oppositions entre le Bien et le Mal.

Musiques angéliques ou démoniaques alternent dans cette évocation d’épisodes marquants de l’Apocalypse de Jean. Climat mystique et dramatique, voire spectaculaire : fléaux tombés du ciel et diverses puissances infernales… La composition adopte la diversité de tons d’une œuvre ample et contrastée, qui sait être flamboyante en refusant la grandiloquence, qu’unifient la pensée très méditative de son auteur et la très grande fermeté de ses architectures musicales. Une immense fresque vocale !

Le Psaume 136 de Guy Ropartz est entrepris après le décès du jeune fils du compositeur. Œuvre dramatique et émouvante, elle est façonnée par les strophes de David, évoquant la longue captivité du peuple hébreu sur les rives de Babylone. La partition est créée en mars 1898 par les Concerts du Conservatoire de Nancy, dont le compositeur est le directeur. La musique est ample, transparente et d’une grande puissance expressive.

Avec Virginie Pochon (soprano), Delphine Terrier (mezzo), Jean-Noël Poggiali (ténor), Martin Quéval (basse), Gregory Kirche (piano). Direction Philippe Forget.

Samedi 29 mars 2025  à 18h à l'église Ste-Elisabeth (Lyon 4e). 

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Samedi 16 mai 2025  à 21h à l'église St-André de Chaufailles (71). 

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Sous l'égide de la Fondation Fourvière, le festival, dont c'est la 3e édition, accueille du 2 au 5 avril 2025 onze chœurs lyonnais qui viendront chanter dans la crypte de Notre-Dame de Fourvière. Une volonté d'incarner le chant en chœur en vecteur de davantage de paix à partager, tout en mettant en valeur le patrimoine architectural de la ville.

Le Chœur d’Oratorio de Lyon partagera la soirée inaugurale avec le chœur Arcama dirigé par Philippe Péatier qui proposera un extrait de la 9e symphonie de Beethoven.

Le COL chantera le Psaume 136 de Guy Ropartz, ainsi que les pièces a cappella composées par Philippe Forget pour le Chœur d’Oratorio de Lyon, présentées en intégralité (Etonné, Par un jour funèbre de Lyon, Chant cévenol).

Avec Gregory Kirche (piano). Direction Philippe Forget.

Mercredi 2 avril 2025  à 20h30 à la Crypte de Fourvière (Lyon 5e). 

Programme complet, billetterie et informations