Cette saison Oldy

Des voix aux quatre coins d'Auvergne-Rhône-Alpes...

9e symphonie de Beethoven

L’Orchestre national Auvergne-Rhône-Alpes démarre avec ce programme symphonique une saison autour de la thématique de la paix. Le Chœur d'Oratorio de Lyon est heureux de s'associer à cet appel des musiciens à être acteurs d’un message de paix pour le monde actuel, et la portée symbolique de l'hymne à la joie n'en sera que plus large.

Ludwig van Beethoven :  ouverture d' Egmont -  Symphonie n° 9 Opus 125 en ré mineur.


Thomas Zehetmair, direction et violon

Avec Sunhae Im (soprano), Coline Dutilleul (mezzo-soprano), Werner Güra (ténor), Thomas E. Bauer

(baryton).

 

Samedi 7 octobre 2023 à 19h30, Opéra-Théâtre de Clermont-Ferrand (63).

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Stabat Mater de Dvorák

En 1884, Anton Dvořák entreprend son premier voyage en Angleterre. Il découvre Londres  et l'immense salle de l'Albert Hall où est donné son Stabat Mater. Le lendemain, il écrit à  son ami Velebin Urbánek : "Nous avons eu lundi notre première répétition avec le chœur à l'Albert Hall, un bâtiment superbe qui peut asseoir confortablement jusqu'à douze mille personnes ! Lorsque je suis arrivé sur le podium, j'ai été accueilli par un long tonnerre d'applaudissements et il a fallu un temps considérable avant que tout se calme à nouveau. J'étais profondément ému par une ovation aussi sincère, je ne pouvais plus parler ; de toutes façons, ça n'aurait servi à rien, puisque personne n'aurait pu me comprendre." 

Pour approcher l'émotion si particulière d'Anton Dvořák ce soir-là, il faut évoquer les  événements personnels qui vont jalonner et aboutir à la composition du Stabat Mater, à  savoir la dramatique disparition de trois des enfants du compositeur et de son épouse, Josefina : Josefa, Ružena et Otakar.

Outre la part d’expérience personnelle que comporte l’œuvre, il y a dans le Stabat Mater « tout ce que le christianisme a d’inépuisable pour qui sait l’exprimer artistiquement » (Jan Patočka). L’œuvre est éclairée à la manière de vitraux médiévaux et restitue la « tragédie chrétienne » par excellence : la Passion du Christ.

Dvořák est un jeune compositeur en 1877, année d’achèvement du Stabat Mater ; il connait les opéras et le lyrisme de Verdi mais aussi son Requiem, composé deux ans auparavant. Il connaît aussi l’ample respiration de Wagner et de Brahms, ainsi que la tristesse raffinée et l’apaisant parfum bohémien qui traversent l’œuvre de Smetana… 

Le Stabat Mater est une partition au langage clair comme une eau fraîche et intensément  bouleversante. La musique de Dvořák atteint à la grandeur universelle en conjuguant une vision terrifiante et mystique à la plénitude apportée par le chœur et ses ressources expressives. 


Avec Claire Nicolas (soprano), Marie Le Normand (mezzo), Matthieu Justine (ténor), Paul-Henry Vila (basse), Gregory Kirche (piano). Direction Philippe Forget.


Samedi 3 février 2024  à 1 8h  à l' église Ste-Elisabeth (Lyon 4e). 

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 Requiem de Duruflé

Alliance des mots et des univers sonores

Le festival Labeaume en musiques accueille le Chœur d’Oratorio de Lyon pour qu'il  partage avec son public ardéchois des pièces très "françaises" et pourtant si différentes dans leurs couleurs vocales.


Les pièces a cappella composées par Philippe Forget pour le Chœur d’Oratorio de Lyon seront ici présentées en intégralité.  Le Requiem de Duruflé, première œuvre chorale de l'organiste de renom marqué par la liturgie grégorienne, puise sa lumière dans un équilibre émouvant qui oscille entre l'affliction et l'espérance.


Avec Isabelle Deproit (alto), Martin Quéval (baryton), Yves Lafargue (orgue). Direction Catherine Molmerret.


Samedi 6 avril 2024 à 19h à l'église St Laurent d'Aubenas (Ardèche).

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Il était une fois...


Le Chœur d’Oratorio de Lyon avec Catherine Molmerret retrouvent leur complicité avec le Quatuor Debussy pour un concert tissé autour des bandes-son de deux géants du cinéma : Emir Kusturica et Quentin Tarantino. Inutile de rappeler à quel point des films cultes comme  Underground  et  Arizona Dream  chez Kusturica, ou bien  Pulp Fiction  et Kill Bill  chez Tarantino, ont marqué notre époque et notre imaginaire. Les deux cinéastes réalisent des longs métrages très différents mais ils possèdent un point commun : l’importance qu’ils donnent à la musique dans leur cinéma. Le Quatuor Debussy, reconnu pour sa capacité à s’ouvrir à de nouvelles esthétiques, se plaît à retranscrire l’univers complémentaire de ces deux cinéastes, en nous faisant voyager musicalement à travers ces chefs d’œuvre du 7e art. 


Vendredi 31 mai 2024 à 20h30 au Toboggan de Décines (69).

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